Les investissements publics dans les infrastructures, l’agriculture et l’énergie ont maintenu le déficit budgétaire à 3,8 % du PIB en 2018 et 2019, au-delà du seuil de convergence de l’UeMoA de 3 %. Amadou Hott, ministre de l’Économie, du plan et de la coopération. Étant donné la faiblesse de la pression fiscale (15 % du PIB) et de l’épargne intérieure, ce déficit a été financé en partie par les emprunts extérieurs, qui ont fait remonter la dette publique à 54,7 % du PIB en 2018 contre 47,7 % en 2017. L’adoption d’une monnaie unique en 2020, l’éco, par les pays membres de la CedeAo renforcera l’intégration régionale et permettra de réduire les coûts de transaction.L’économie est confrontée à des contraintes liées notamment à la fourniture d’énergie, à la maitrise de l’eau, au développement d’infrastructures de base (surtout dans l’agriculture), et à l’accès au foncier. Les Comptes nationaux trimestriels du 4e trimestre 2019, publiés par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), indique que «la croissance économique du Sénégal est ressortie à 5,2%, après 6,4% en 2018.Yoff, Routes des cimetières Tél : 77 641 19 59 / 77 524 79 18 / 78 304 50 50Write CSS OR LESS and hit save. Parallèlement, le taux d'inflation reste stable à environ 1% par an. L'économie du pays es… La mobilisation des recettes reste un sujet central et le Sénégal affiche une performance encore loin de l’objectif UEMOA des 20% du PIB en 2023. En 2019, la croissance conservera une dynamique favorable, essentiellement portée par linvestissement. Le pays espère toutefois encai… Le Sénégal est un pays dAfrique de lOuest bordé, du nord au sud, par la Mauritanie, le Mali, la Guinée et la Guinée-Bissau. Deuxième économie de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et quatrième de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Sénégal bénéficie d’une stabilité politique avec une démocratie consolidée par deux alternances pacifiques en 2000 et en 2012. L’insuffisance des compé- tences professionnelles (environ 70 % des travailleurs sont non qualifiés) demeure une des principales difficultés pour redynamiser le secteur public.Les contraintes budgétaires sur les deux dernières années, qui sont liées à l’accroissement des subventions énergétiques, ont entrainé une accumulation d’arriérés internes vis-à-vis des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures et des entreprises du secteur privé. Le risque de surendettement est faible selon le FMI.Pour renforcer la productivité et la compétitivité des entreprises ainsi que pour réduire les coûts de production, le Gouvernement a créé des pôles industriels et mis en place un vaste programme pour faire évoluer le mix énergétique vers les énergies renouvelables. Le deuxième Plan pour un Sénégal émergeant 2019–2023 prévoit la mise en œuvre de réformes visant à stabiliser le cadre macroéconomique, stimuler l’investissement privé et accélérer la transformation structurelle de l’économie. De 6,6% en 2018, le Sénégal attend un taux de croissance de 6,8% en 2019. Depuis 2012, on note une nette amélioration avec une croissance annuelle moyenne de 5,4% entre 2012 et 2017. L’annonce a été faite par le ministre de l’Economie, des finances et du plan samedi lors de la clôture de la session budgétaire à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement compte maintenir la dynamique croissante du taux de croissance au Sénégal. Les opportunités dinvestissements offertes par le PSE et les réformes visant à améliorer lenvironnement des affaires devraient également créer un effet dentraînement permettant de stimuler li…
Performances macroéconomiques et perspectives La croissance du PIB réel s’est maintenue au-dessus de 6 % depuis 2015 sous l’impulsion du Plan Sénégal émergent 2014–2018. dans le secteur agricole, une stratégie de pôle de développement a été adoptée pour la création de zones de transformation agricoles au nord, centre et sud du pays.Le Gouvernement a également mis en place un programme pour l’entrepreneuriat des jeunes et un programme de professionnalisation des filières.