Aujourd’hui Kabila est dans une situation difficile. Avec près de 6 millions de morts, cette guerre fait partie des conflits les plus meurtriers que le monde a vécu après la seconde guerre mondiale. Leur objectif serait alors que les Tutsis disposent d’une terre à eux.
Au top l’article ! Mais une fois arrivé au pouvoir, Kabila se sépare de ses alliés tutsis.
Le début du retour au calme devra certainement passer par une politique volontariste de la part de l’Etat congolais et de la population.
Et ? Le coltan est considéré comme un minerai qui alimente les conflits, comme les diamants du sang. Ensuite regardez la complaisance des chefs d’état. Secret militaire.De ce que l’on peut constater, le FARDC ne semble pas en position de force. Ce serait une nouvelle phase dans la guerre contre le M23 qui aurait toutes les cartes en main pour « balkaniser » le Congo, comme le craint l’opinion nationale.Néanmoins, ils tiennent cette position depuis plus de trois semaines alors que rien ou presque ne les empêcherait de marcher sur Goma.
Des organisations non gouvernementales qui travaillent dans les Kivu, dont Médecin sans frontières, font un lien direct entre l’exploitation des mines de coltan et la violence dans la région. Votre article dit d’ailleurs que les soldats cherchaient l’or et les diamants.
Sauf qu’ils s’enrichissent sur le dos des habitants et n’ont pas intérêt à ce que la guerre s’arrête.Certains observateurs avancent même qu’une partie de l’armée serait aux mains des Tutsis. Une grande partie des membres du M23 sont des Congolais d’origine rwandaise.
Les plus visibles sont évidemment les morts dont on ne possède aujourd’hui aucun bilan. Rien que dans le camp de Kanyarushinya, les autorités recensent 13 600 réfugiés.Ces déplacements de populations ne sont pas sans conséquences. Une sorte de « Tutsiland ».Il y a deux semaines, l’éclaircissement des conditions d’élections de Joseph Kabila, soupçonné d’avoir remporté les élections grâce à des fraudes, est venu compléter cette longue liste.Lors de la mue du CNDP groupe armé en parti politique, Joseph Kabila est proche de Bosco Ntaganda, une figure influente du mouvement.
Il y a des groupes officiels qui ont des revendications et il existe autour une nébuleuse de bandits qui profitent et participent à l’instabilité en pillant et tuant.Parmi les groupes clairement présentés, il y a les Maï-Maï qui compte lui-même plusieurs faction en son sein. Un retour au calme signifierait la fin des missions.Les plus concernés économiquement dans cette guerre internationale sont sans doutes les multinationales.Les entreprises profitent en général de l’instabilité pour acheter les minerais à bas prix. Alors qu’aujourd’hui, y a pas de code, mais y a du “fouet” , et une espérance de vie relativement courte comparée aux autres employés de la quasi totalité du reste du globe...
Une guerre aux multiples acteurs et enjeux.Aujourd’hui la fin de l’instabilité dans un temps court en RDC paraît compliquée tant les implications sont grandes.Autant lâcher l’affaire maintenant, on a jamais vu un meilleur « slot », en 2, en 3, en 4 morceaux même s’il faut ! Une présence proche de la capitale du Nord-Kivu qui inquiète. Minerais qu’ils utilisent dans la fabrication de leurs téléphones par exemple.
Notez que le nerf de la guerre au Kivu est plutôt le coltan.
Signaler. Après la reconduction du mandat de Kabila en novembre dernier, le CNDP dénonce le non-respect des accords pris.De ce nouveau parti politique émane alors le M23 (mouvement du 23 mars), une faction armée qui souhaite voir les engagements pris avec Joseph Kabila, respectés. Il ne peut pas renier le M23 qui l’a largement soutenu lors des élections mais il ne peut pas justifier leur rébellion compte tenu des exactions effectuées.Selon un rapport de l’ONU, le M23 est soutenu principalement par le gouvernement rwandais et plus minoritairement ougandais. Celles-ci étant peu accessibles, ils deviennent maîtres sur leur territoire.Les officiers de l’armée profitent alors des richesses agricoles et minières, instaurent des taxes, des droits de passage. Néanmoins, leur action concrètement constatable sur le terrain semble limitée. La guerre facilite aussi le passage de toutes sortes de marchandises comme le bétail.La zone instable concernée par la guerre à l’est du Congo est la région du Kivu intégrée dans la région des grands lacs. En cas d’arrêt de la guerre, ce genre de comportement ne serait plus possible.Kinshasa aujourd’hui impose difficilement sa voix dans l’Est-Kivu.