Pour ce faire la colonie de « Mayotte et dépendances » est rattachée par la loi du En 1958 application de la loi-cadre, le conseil de gouvernement, organe exécutif est toujours présidé par l'administrateur supérieur entouré par des ministres désignés par le Entre 1964 et 1968, Cheick doit gérer l'expulsion des Comoriens de Tanzanie, et plus précisément de Zanzibar après la Si le suffrage obtient dans son ensemble plus de 90 % pour l'indépendance du territoire, Mayotte se singularise en votant pour le maintien des Comores au sein de la Plusieurs explications sont données pour expliquer ce choix :
Les premiers documents disponibles sur l’histoire des Comores sont datés seulement de l’an 1500, lorsque les portugais et les navigateurs arabes venus de Perse mirent les pieds sur les Îles. Des implantations tardives. Sans relater les péripéties qui constituent le schème de ce récit mythique, nous signalerons toutefois la référence au Khartala, volcan de la Grande Comore, dans lequel le trône de la Reine de Saba aurait été englouti. Il est un des ciments de la société comorienne, dont il régit une partie non négligeable de l’organisation, tant au niveau des mœurs qu’à celui de la justice, notamment la justice civileC'est surtout au contact de ces dynasties chiraziennes que les élites comoriennes vont progressivement s'islamiser. Aux origines les plus lointaines du peuplement comorien, il y aurait donc des Africains, des Asiatiques et peut-être aussi des Sémites. Il a eu lieu par différentes vagues et il ne s'est pas fait non plus de la même manière. L'archipel des Comores, d'origine volcanique, est vieux de 9 millions d'années : l'île la plus ancienne (et la plus érodée) est Mayotte, et la plus récente est la Grande Comore, qui possède encore un volcan actif susceptible de l'agrandir. Le premier peuplement de larchipel sest produit dans la seconde moitié du premier millénaire à partir de lAfrique bantoue (moitié sud). Mais leur présence a plus ou moins été submergée par celle, massive, des Chiraziens. Ces Chiraziens auraient apporté entre autres, le sultanat aux Comores.S'agissant des Portugais, leur présence est attestée par l’existence de tombes trouvées à la Grande-Comore. Les paramètres linguistiques, historiques et culturels. Ils pratiquaient la traite d'esclaves et pillaient régulièrement les côtes comoriennes si bien que des remparts étaient construits le long de celles-ci pour défendre, tant bien que mal, le pays. Ainsi à la Grande Comore, cohabitent plusieurs sultanats dirigés par différents chefs (sultans) qui décident d'accorder une importance honorifique à l’un d’entre eux, le sultan Tibé. Dès 1815, donc, les Français avaient les mains libres aux Comores.
Elles ont ainsi échappé à une capture quasi certaine. Ainsi, la ville de Domoni a été complètement détruite en 1780 par des pirates malgaches et en 1805, ils ont mené une vaste incursion sur la ville d'Iconi.L'invasion de la ville d'Iconi est connue surtout pour deux résistances demeurées fameuses. Peuplement et histoire L'histoire du peuplement est mal connue. Ils seraient originaires d'Afrique orientale et formeraient l'ensemble bantu.On sait aussi qu'il y a eu aux Comores, un ancien peuplement asiatique. A lui tout seul, il aurait tué près de 40 personnes parmi les assaillants...Tout cela pour dire que le peuplement des Comores ne s'est pas fait au même moment. • La rencontre Arabo-Bantoue. Une complexité amplifiée par le manque de sources écrites sur cette question.
Entre le VIIe et le XIIe siècle, des Austronésiens, qui contribuèrent au peuplement de lîle de Madagascar, sont passés par les Comores, mais ne sy sont pas établis. In: Bulletin de la Société entomologique de France, volume 69 (7-8), ... Une telle interprétation du peuplement entomologique des Comores ne permet pas d'attribuer à l'archipel un rôle important dans le peuplement de Madagascar. On considère le Les Comores demeurent cependant encore marginales dans le commerce arabe, car situées au-delà de la zone dans laquelle on peut naviguer en fonction des constellations arabo-persanes : l'archipel n'apparaît donc quasiment pas dans les Al Idrissi détaille également les produits de l'archipel (qui semble dominé à l'époque par Anjouan) : bananes (les plus nutritives de la région d'après lui), La plus ancienne mosquée de l'archipel se situe à Anjouan, sur le site du vieux Cependant, le caractère élitiste de l'islam aux Comores et l'existence d'une écrasante majorité d'Durant cette époque, le pouvoir est aux mains des nombreux Les systèmes issus de cette histoire superposent des coutumes africaines, arabo-musulmanes et parfois malgaches mais ne sont pas à même de fournir au détenteur du pouvoir les moyens de contrôler de grandes surfaces. 8 À part les quelques recherches archéologiques, les études sur le peuplement de la Grande Comore avant 2006 ont été majoritairement réalisées par des passionnés de l’histoire à partir des recueils de données ethnographiques. On sait qu'un chef persan, originaire de Chiraz du nom de Ali Ben Hassan avait établi des vastes sultanats qui comprenaient des territoires comme les Comores, Zanzibar ou même une partie de Madagascar. Les Comores ont d'abord été peuplées par des populations métissées d'Africains et d'Indonésiens ; ces derniers ont introduit la pirogue à balancier, la riziculture de brûlis et développé la culture du cocotier et de la banane plantain.
Ils n'ont donc pas eu beaucoup d'influences sur la société comorienne.On peut enfin parler des Malgaches arrivés aux Comores par plusieurs vagues. Il n'est donc pas impossible qu'ils aient pu atteindre les côtes comoriennes. Carte 2 : Les migrations à l'origine du peuplement des Comores (D'après Vérin P, 1994) 10 II. J.-C.) se serait rendu à la Grande-Comore, qui serait la première île habitée des Comores. Cependant, il est presque admis de tous les historiens que les premiers habitants des Comores furent africains.
Et selon A. Gervey, à cette époque, deux Arabes avec femmes, enfants et esclaves auraient apparu aux Comores. En réalité, plus on remonte le temps, moins les sources sur l'histoire des Comores abondent. Mais les Malgaches sont aussi connus pour les razzias qu'ils entreprenaient entre la fin du XVIIe et le début du XIXe siècle aux Comores. C'est ainsi qu'il est difficile de remonter avec exactitude au premier peuplement du pays. Les Asiatiques étaient alors très connus pour leur mobilité et la maîtrise des pratiques de navigation.